Pratiques

La trame de fond des pratiques en place repose sur une approche centrée sur la personne et ses besoins de soutien dans le but de favoriser les conditions optimales d’appropriation du pouvoir et de rétablissement. De ce principe, découle par la suite, les valeurs, les normes, la position éthique, les règles et les politiques sur lesquelles le processus décisionnel est fondé à travers les différentes instances de l’organisme.

Les interventions visent la construction d’un espace de parole et du lien social. Le travail quotidien d’articulation des besoins de la personne utilisatrice à son milieu de vie constitue l’un des principaux leviers d’intervention. La programmation offerte s’appuie sur un cadre d’intervention psycho-dynamique, l’engagement de l’équipe et un processus décisionnel centré sur les préoccupations éthiques.

La mobilisation de la personne utilisatrice est donc au cœur du processus d’intervention. Celle-ci est interpellée dans l’élaboration de la compréhension de ce qu’elle vit, de ce qui lui arrive, afin de retrouver le plus de contrôle possible sur sa vie, de faire des choix éclairés et actualiser son projet d’insertion.

Tout au long du parcours des résidents, une attention toute particulière est accordée au développement et au maintien du lien et de l’alliance thérapeutique, à partir de l’ensemble des lieux d’intervention. Le travail d’équipe occupe une place centrale dans le développement de la continuité et la cohérence; éléments à partir desquels la personne utilisatrice peut se guider pour développer des repères et souder un lien de confiance. Un soutien continu est accordé à l’équipe par la coordination clinique, les réunions d’équipe, la supervision, la formation et les bilans périodiques.

Le projet d’insertion sociale se structure autour du Guide de parcours. Cet outil permet à la personne de se fixer des objectifs en fonction de ses besoins et de son rythme. Des bilans réguliers sont effectués avec la personne ce qui lui permet d'apprécier son cheminement, de prendre du recul face à ses difficultés afin de construire progressivement des aménagements permettant de reprendre le plus de contrôle possible sur sa vie.

« Sans respect, on n’est d’aucun secours dans les asiles. On le développe en connaissant l’origine des recluses et leur parenté dont elles restent tributaires même si elle les a trahies. Elles ont à cœur leur biographie autrement que le diagnostic qui les stigmatise. Rien de plus facile que celui-ci : un coup d’œil y suffit; c’est un procédé pour mettre la folie dans les formes, jeter la folle dans la boîte et rassurer le médecin. Combien plus complexe la biographie! Combien plus bénigne! Elle n’a rien d’un verdict comme le diagnostic qui comporte thérapie et supplice. Elle ne condamne pas et cherche à comprendre, c’est tout! »

— Jacques Ferron, La conférence inachevée.

Le pas de Gamelin et autres récits, VLB, 1987, 238 p.

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Parce que la maladie mentale
Est l'enfant pauvre de la société
Et que tout ce qui fait mal
Devrait être justement considéré.
Parce qu'on vit ensemble
Et qu'il est important
Lorsque quelqu'un tremble
De l'aider collectivement;
Pour se sentir bon et généreux
Même si les temps sont difficiles
Parce qu'il serait malheureux
D'abandonner les plus fragiles.

— Écrit par Linda Lebel

Ancienne membre du CA

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